Galette des rois sans gluten

Un de mes desserts préféré (je n’en ai pas beaucoup) : la galette des kings ! J’adore ce moment de l’année pour en manger, ma version préférée étant celle aux pommes, peut-être parce qu’un autre de mes desserts number one est le chausson aux pommes.

Ici j’a donc fait une compote maison (manquerait plus que ça j’ai déjà utilisé deux pâtes feuilletées du commerce pour aller plus vite). J’ai bien entendu testé une floppée de pâtes feuilletée sans gluten, c’est la marque « Biobleud » qui remporte la palme de la meilleure sur le podium. Les magasins « grands frais » en vendaient une excellente aussi,  mais ils ont arrêté d’en produire (allez rendez-nous la pâte sans gluten Grand Frais svp !)

Bon sinon je vous l’accorde ma galette n’est pas digne d’être sur la table d’un roi, elle n’a certes pas fière allure mais elle est super bonne.

Chaque année je regarde d’où vient cette tradition car j’oublie pourquoi je mange de la galette..! Je suis sûre que je ne suis pas la seule hein…

L’épiphanie, ce moment de l’année où l’on mange cette fameuse galette est visiblement un peu floue. On parle des rois mages qui offraient des cadeaux à Jésus, mais cette histoire ne serait finalement pas liée au christianisme. Elle serait plutôt un hommage aux Saturnales de l’époque romaine. Ces grandes fêtes en l’honneur de Saturne, le dieu romain du temps, avaient lieu entre fin décembre et début Janvier. A ce moment là de l’année, les esclaves pouvaient manger un gâteau avec les romains (sympas ces romains…c’est ironique bien sûr). S’ils tombaient sur la fève, ils pouvaient obtenir ce qu’ils voulaient pendant une journée car ils devenaient « prince des saturnales » (un peu maigre comme lot de consolation mais bon). Au moyen-âge c’était une toute autre histoire : le roi devait payer une tournée générale à l’assemblée.

Bref, on n’en sait pas plus et on choisit l’histoire qu’on préfère, en tout cas elle aura traversé le temps ! Ce qu’on retiendra surtout c’est que cette galette a toujours été un moment de convivialité et de partage (puis on est content quand on a la fève hein).